Que prévoit la loi de finances 2025

Publié le 9 octobre 2024 à 21:40

Dans le cadre de la loi de finances 2025, le gouvernement algérien a mis en place des mesures audacieuses visant à stabiliser l’économie et à protéger les consommateurs.

Parmi ces initiatives, la suspension temporaire des immatriculations de véhicules d’occasion de moins de trois ans se distingue comme une réponse proactive aux pratiques spéculatives nuisibles au marché automobile.

 

Un contrôle renforcé face à la spéculation

 

Le 3 octobre 2024, une note officielle a confirmé cette suspension, provoquant une réaction significative parmi les consommateurs.

 

Beaucoup, désireux de renouveler leur parc automobile avec des véhicules récents, se retrouvent désormais face à une réalité inédite.

Contrairement aux rumeurs véhiculées, l'importation de ces véhicules demeure autorisée ; seule leur immatriculation est suspendue, le temps de mettre en place une régulation plus efficace.

Cette mesure est essentielle pour encadrer un marché où certaines entreprises ont abusé des failles pour réaliser des importations massives, souvent en déviant des règles établies.

Cette situation a contribué à l’envolée du taux de change de l’euro sur le marché parallèle et à une pénurie de devises.

 

Une régulation indispensable pour protéger les consommateurs

 

Le gel des immatriculations vise résolument à contrer la revente rapide des véhicules par des intermédiaires, une pratique qui nuit aux vrais consommateurs.

Le gouvernement s'engage à faire en sorte que ces voitures importées profitent directement aux citoyens et non aux spéculateurs.

De plus, le projet de loi de finances impose que les acheteurs de ces véhicules doivent attendre trois ans avant de les revendre, garantissant ainsi une redistribution équitable des ressources automobiles.

 

Conséquences pour le marché automobile

 

À court terme, il est indéniable que cette mesure pourrait entraîner une baisse d'activité pour les concessionnaires, tandis que la demande pour les véhicules d’occasion pourrait se réduire.

Cependant, cette initiative est un pas décisif vers un marché automobile plus stable et équitable.

À long terme, elle favorisera un environnement plus sain, limitant les abus et encourageant un marché transparent qui bénéficie en priorité aux consommateurs.

 

En somme, bien que la suspension des immatriculations puisse sembler contraignante à première vue, elle représente une étape fondamentale vers une régulation plus rigoureuse du marché automobile algérien.

Le gouvernement démontre ainsi sa détermination à protéger les intérêts des consommateurs tout en stabilisant l’économie nationale.

 

par/ Ab


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